Le parti Hirak Tounes a mis en garde contre les « conséquences désastreuses » pouvant découler de la prorogation des mesures exceptionnelles. Celles-ci ont décrétées le 25 juillet dernier par le président de la République.
Le parti Hirak Tounes a également averti contre toute prise d’autres mesures, citant notamment, la suspension de la Constitution. « La Constitution est une ligne rouge« , a rappelé le parti dans une déclaration rendue publique lundi.
En effet, notons que le chef de l’Etat décidait, le 25 juillet 2021, de révoquer le chef du gouvernement Hichem Mechichi, de geler les activités du Parlement, de lever l’immunité de tous les députés et de prendre en main le pouvoir exécutif. Et ce, en application des dispositions de l’article 80 de la Constitution.
Le parti, dont le fondateur est l’ancien président Moncef Marzouki, a tenu « toutes les parties ayant planifié ou participé au coup d’Etat du 25 juillet », pour responsables des conséquences d’une éventuelle prorogation de ces mesures.
Il a, dans ce sens, critiqué Kaïs Saïed pour avoir refusé d’adopter la voie du dialogue dans le cadre de la souveraineté nationale. Le parti a aussi fait observer que les parties étrangères pourraient empêcher la Tunisie de conclure des accords à caractère économique et financier.
Par ailleurs, le parti a appelé les forces nationales soutenant « la légitimité constitutionnelle et démocratique » à se mobiliser. Et ce, en vue de défendre la Constitution et amorcer un dialogue national visant à remettre le processus démocratique sur les rails.
Avec TAP