Le bureau politique du parti Ettakatol a appelé le président de la République à « divulguer sa vision pour la prochaine étape ». Et ce, « afin que la Tunisie puisse établir une feuille de route claire, à même d’unir le peuple et d’éviter le vide et le flou régnant actuellement ».
Dans une déclaration, Ettakatol a aussi appelé le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à « assainir le climat politique et le système judiciaire. Notamment en s’attaquant, avec plus de sérieux, aux éléments corrompus dans tous les appareils de l’Etat ».
Il a, toutefois, précisé que la condamnation des personnes corrompues relève, exclusivement, des compétences de la justice.
Pour le parti, « l’appel de l’ARP, qui a perdu toute légitimité, dans sa forme actuelle, à se réunir de nouveau est dénué de tout sens ».
Et de réclamer l’examen de toutes les poursuites judiciaires qui découlent du rapport de la Cour des comptes.
Ettakatol a, par ailleurs, estimé nécessaire de promulguer une loi électorale. Ainsi que des lois régissant la vie politique, empêchant le retour de la corruption et garantissant une rivalité politique « honnête ».
« Il n’est pas question d’abandonner les acquis de la révolution », souligne le parti.
Le parti a publié cette déclaration à l’issue de la réunion du bureau politique du parti. Une réunion consacrée à l’examen de l’évolution de la situation générale du pays; et à l’élaboration des visions pour la prochaine étape. Après l’annonce, le 25 juillet dernier, par le président de la République de mesures exceptionnelles.
En effet, Kaïs Saïed avait décidé, lundi, de prolonger les mesures exceptionnelles adoptées, en vertu du décret présidentiel n°2021-80. Ce décret est relatif à la suspension de l’action parlementaire et la levée de l’immunité de tous les députés. Et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Avec TAP