L’Organisation de défense du consommateur (ODC) a reçu des plaintes de familles d’étudiants. Ces familles ont eu recours à des cabinets d’intermédiation pour inscrire leurs enfants dans des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger. C’est ce qu’affirme vendredi à la TAP, la vice-présidente de l’Organisation, Thouraya Tabassi.
En effet, certains bureaux ne respectent pas le cahier des charges établi par le ministère de l’Enseignement supérieur , explique-t-elle. Le nombre de plaintes de familles d’étudiants a considérablement augmenté cette année, affirme la même source. Elle a ajouté que plusieurs lauréats au baccalauréat n’ont pas pu obtenir une filière correspondant à leur profil. Et ce en raison de la distinction d’un nombre inattendu d’élèves à cet examen. Ce qui a poussé certaines familles à recourir à ces bureaux. Et ce dans l’espoir d’inscrire leurs enfants dans des universités prestigieuses à l’étranger. Cependant, a-t-elle ajouté, le suivi de l’étudiant et de ses conditions de vie dans le pays d’accueil est quasi inexistant selon les parents qui ont accusé les cabinets d’intermédiation d’escroquerie.
Ainsi, certains étudiants ont été inscrits dans des établissements universitaires non reconnus par le ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (le certificat obtenu ne sera pas homologué). Par ailleurs, d’autres se sont retrouvés dans la rue en l’absence d’un logement que les bureaux se sont engagés à garantir. Tabassi a souligné la nécessité de recourir à des cabinets d’intermédiation autorisés par le ministère de l’Enseignement supérieur. Et ce pour éviter les mauvaises surprises.
Avec TAP