Le Parti destourien libre (PDL) a organisé vendredi un rassemblement devant le siège de l’Union internationale des oulémas musulmans, section de Tunis. L’objectif étant d’exiger du président de la République Kaïs Saied, sa fermeture. Et ce compte tenu des « menaces qu’elle fait peser sur la sécurité et la stabilité du pays». Lors du rassemblement, Abir Moussi a prononcé un discours.
En effet, le rassemblement s’est déroulé au milieu d’un dispositif de sécurité renforcé. Abir Moussi s’exprimait devant ses partisans. Elle soutient que cet organisme est supervisé par d’anciens dirigeants du parti Ennahda, dont Abdelmajid Najjar et Noureddine Al-Khadmi. Plusieurs personnalités nationales et partis politiques réclament sa fermeture, a-t-elle lancé.
Par ailleurs, les participants au rassemblement protestent contre la poursuite des activités de l’Union. En effet, l’Union continue son activité « en dépit d’une correspondance adressée au gouvernement. Cette correspondance expose des violations des dispositions des articles 1 et 2 de la Constitution, et de l’article 3 du décret-loi sur les associations ».
Abir Moussi, a affirmé avoir fourni au gouvernement des preuves sur la violation de l’Union de la loi et de la constitution du pays, « en mettant en place un réseau d’associations caritatives et éducatives pour diffuser des valeurs et des idées qui vont à l’encontre des programmes d’enseignement tunisien et du régime républicain.
« Ce réseau d’associations favorise l’extrémisme et le terrorisme » a-t-elle accusé. « Le gouvernement avait reconnu l’existence de ces soupçons, mais il n’a pas pris la décision de le fermer » , continue-t-elle.
Avec TAP