« Nous devons aujourd’hui tirer les leçons des erreurs et aller de l’avant »,a indiqué samedi le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi. Il a appelé à organiser des élections législatives anticipées. Pour lui, les dites élections doivent déboucher sur une institution législative, suivies d’une discussion sur le système politique ou d’un référendum populaire en cas de contestation.
Dans une déclaration aux médias en marge de la célébration de la journée du savoir au siège de l’Union régionale du travail à Monastir, Taboubi a estimé que la situation du pays aujourd’hui ne peut plus attendre et qu’il y a des priorités dont il faut parler et leur trouver des issues « avec intelligence politique et dans le cadre de la légitimité », soulignant le besoin de réforme et d’introduction d’un certain nombre de changements.
La situation d’aujourd’hui est exceptionnelle, dit-il. Parmi les priorités confirmées figurent les engagements externes qui nécessitent la présence d’un gouvernement. L’UGTT n’a exigé personne pour le poste de chef du gouvernement, a-t-il noté.
Taboubi a évoqué par la même occasion la disposition de partis politiques à retirer leurs représentants à l’Assemblée des représentants du peuple. Et ce pour « lever l’embarras du président de la République s’il veut dissoudre le Parlement ». Il évoque la nécessité de changer le régime électoral et préparer l’instance supérieure indépendante pour les élections.
Il a reconnu l’ambiguïté de la situation politique aujourd’hui. Noureddine Taboubi affirme d’autre part qu’il existe un consensus selon lequel « la scène qui était avant le 25 juillet 2021 ne reviendra pas ».
Taboubi a exprimé son optimisme quant à l’avenir du pays tunisien. Et ce étant donné que les pays sont des peuples et non des personnes, signalant: « en Tunisie, nous avons tous les ingrédients pour réussir, nous sommes capables de réussir et nous réussirons ».
Avec TAP