On se demande si une fois de plus, au 21 ème siècle, les femmes se trouvent marginalisées. Serait-ce un crime en Tunisie d’être une femme tout simplement ?
Nouha BELAID, chercheure en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), raconte sa mésaventure d’être une femme tout simplement interdite de voyager parce qu’elle a moins de 35 ans. D’ailleurs, le policier des frontières lui a demandé une autorisation parentale.
Ce qui signifie que toute femme de moins de 35 ans n’a pas les mêmes droits et les mêmes responsabilités que l’homme. Comme par exemple remplir un formulaire type d’autorisation parentale pour sa fille, sans l’obligation de l’accord paternel, comme le stipule le texte de loi dans son premier paragraphe : « Le voyage d’une fille est soumis à l’autorisation de l’un des deux parents, du tuteur ou de toute personne à qui la garde a été confiée ».
De ce fait, un tel texte devrait être caduc et ne plus exister. Ce qui n’est pas encore le cas… D’ailleurs, sommes-nous dans une ère où être une femme est considéré comme un crime dans un Etat où les acquis des droits des femmes doivent être respectés et non le contraire.
Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se trouvent dans la situation de Nouha, devrions-nous nous taire? Il n’en est pas question… Car il y a urgence à changer des textes rétrogrades qui ne correspondent guère à nos attentes en tant que citoyennes à part entière…
En somme, les exemples ne manquent pas et dont l’intention est de discréditer la réputation des femmes. D’ailleurs, tous les moyens sont bons pour les violenter ou les blesser. Ce qui fait que l’impression de haine des hommes envers les femmes est de plus en plus présente… Ce qui nous amène à nous demander si ce n’est des prémices pour nous réduire comme les femmes afghanes… C’est tout de même inquiétant si on se laisse faire!!
Les prochains jours nous le diront…
A vous les femmes de vous affirmer !