Le ministère des Affaires locales et de l’Environnement organise les 23 et 24 septembre à Tunis, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), un atelier national sur la présentation de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) actualisée.
Présidée par Kamel Doukh, ministre des Affaires locales et de l’Environnement et en présence de SE Edward Oakden l’ambassadeur de la Grande Bretagne et de Mme Eugena Song, la représentante résidente adjointe du PNUD, la première journée de cet atelier a été une opportunité pour tous les participants de présenter, en détail, la version actualisée de la CDN tunisienne et de discuter les étapes opérationnelles et les conditions nécessaires à sa mise en œuvre effective et efficace d’ici 2030.
Notons que cet atelier représente un couronnement d’un long processus de concertation et d’échange continu avec tous les acteurs et partenaires, initié par le ministère des Affaires locales et de l’Environnement avec l’appui du PNUD, depuis novembre 2020.
Pour rappel, la CDN représente le mécanisme officiel adopté par l’Accord de Paris sur le Climat qui permet à chaque pays partie à l’Accord de préciser ses priorités nationales et ses engagements en vertu de l’Accord de Paris sur le climat.
Objectif et actions
En effet, la CDN tunisienne propose une amélioration nette de l’ambition avec un objectif d’atténuation renforcé à travers la réduction de l’intensité carbone de 45% à l’horizon de 2030 comparée à son niveau de référence de 2010. Et ce à travers :
- Le renforcement de la mise en œuvre de la politique nationale de la transition énergétique ;
- Assurer les fondements d’un développement industriel plus durable et respectueux de l’environnement, notamment les industries du ciment, des matériaux de construction, l’industrie chimique et l’industrie du froid, qui totalisent une part estimée à environ 90% des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur industriel tunisien ;
- Une agriculture durable fondée sur une meilleure utilisation des ressources naturelles et préservant la biodiversité, les écosystèmes naturels et l’environnement, notamment à travers l’agriculture biologique et l’agro-écologie ;
- une meilleure gestion intégrée des déchets liquides et solides, à travers l’application des principes de l’économie circulaire favorisant au mieux les opportunités de recyclage et de valorisation.
(Nous y reviendrons)