Six partis politiques, qui soutiennent les décisions du 25 juillet, considèrent que les mesures exceptionnelles annoncées mercredi par le président de la République et publiées au JORT constituent un point de rupture avec une décennie de chaos et de corruption.
Les six partis politiques considèrent également que les choix des gouvernements successifs ont servi de vitrine aux barons de la mafia.
Dans une déclaration commune publiée vendredi, les partis signataires appellent les forces progressistes à adhérer massivement au processus de rectification de la révolution qui s’est éloignée de ses objectifs. Tout comme ils appellent à combattre à la racine la corruption, la contrebande et le terrorisme qui sont à l’origine de la dislocation de l’Etat et du pillage des richesses nationales.
Les partis signataires sont La Tunisie En Avant, Echaab, le Courant populaire, La Coalition pour la Tunisie, le mouvement Al Baath et le Parti Patriotique Démocratique Socialiste.
Les signataires appellent, également, à la nécessité de fixer des délais à la période d’application des mesures exceptionnelles et d’associer les partis politiques, les associations et les organisations nationales qui soutiennent ce processus de rectification à la discussion des projets d’amendement de certaines dispositions de la Constitution et de révision de la loi électorale avant de les soumettre au référendum.
Les partis ont par ailleurs souligné l’importance du rôle du gouvernement en cette étape cruciale dans l’histoire du pays. Ils ont mis l’accent sur le besoin d’un programme gouvernemental clair qui soit en harmonie avec les décisions annoncées par le président de la République le 25 juillet dernier. Ils ont préconisé, dans ce sens, le lancement d’une opération de sauvetage de l’économie nationale sur la base de mesures souveraines qui rompent avec « un système au bord de l’effondrement ».
Avec TAP