Le Bureau exécutif de l’UGTT refuse que les mesures exceptionnelles annoncées le 25 juillet 2021 ne deviennent perpétuelles.
Suite à sa réunion, le bureau exécutif de l’UGTT met en garde contre le risque de la monopolisation du pouvoir entre les mains du président de la République. Et ce, notamment en l’absence des structures constitutionnelles.
Par ailleurs, la centrale syndicale considère que la Constitution est la référence en attendant un référendum sur son amendement. Pour l’UGTT, l’amendement doit être le résultat d’un large dialogue. Le dialogue doit concerner tous les systèmes démantelés depuis des décennies, d’après la même source.
En outre, la centrale syndicale considère que l’amendement de la Constitution et le code électoral sont des affaires qui concernent toutes les composantes de l’Etat et de la société. De ce fait, l’UGTT rejette « la monopolisation de l’amendement par le président ». Elle considère qu’il n’existe pas d’autre solution à l’exception de la concertation, la participation et le dialogue. De même, l’UGTT tient à sa position relative aux mesures exceptionnelles annoncées le 25 juillet. A savoir d’en faire une « opportunité historique pour rompre avec une décennie marquée par l’échec, l’anarchie et le terrorisme ».
Ainsi, l’Union générale Tunisienne du Travail renouvelle sa revendication de former un nouveau gouvernement capable d’affronter les défis.
Tout en faisant part de son étonnement de « l’absence de prémices pour mettre fin à l’impunité dans les affaires de corruption, terrorisme, embrigadement ». Elle pointe du doigt la non activation du rapport de la Cour des comptes relatif aux crimes électoraux. Ainsi que celui de l’Inspection générale du ministère de la Justice relatif à la justice.