Le secrétaire général du Courant démocrate Ghazi Chaouachi considère que les décisions du 22 septembre constituent une atteinte à la Constitution.
Invité par Shems FM, Ghazi Chaouachi considère que le président de la République n’est plus dans la légitimité constitutionnelle. « Si certains constitutionnalistes considèrent que les mesures du président s’inscrivent dans le cadre de l’activation de l’article 80 de la Constitution, d’autres considèrent que c’est une atteinte à la constitution », lance-t-il. D’ailleurs, l’intervenant rappelle que la majorité des organisations nationales et partis politiques affirment l’existence d’une tendance pour l’appropriation du pouvoir.
Pour lui, ce qui se passe est une annulation de la Constitution et non pas la suspension de la Constitution. Le président a supprimé huit chapitres de la Constitution. Il a gardé le préambule et le chapitre 1er de la Constitution.
En effet, le président à travers les décrets présidentiels peut annuler et/ou porter atteinte à aux libertés et droits, lance-t-il. Ghazi Chaouachi regrette que le président n’a consulté aucune partie et qu’il « se croit le porte-parole du peuple ». L’invité de Shems FM considère que les prérogatives de Kaïs Saïed dépassent celles du Bey.