Un grand déploiement policier a été observé, ce vendredi, à proximité du parlement. Un périmètre de sécurité a été établi et plusieurs voitures de patrouilles étaient visibles dans le secteur.
Des blindés de l’armée et des militaires étaient, également, positionnés à l’intérieur de la clôture du parlement, a constaté la journaliste de l’agence TAP, présente sur les lieux.
Des appels pour la reprise des activités parlementaires, gelées depuis le 25 juillet dernier, ont été lancés ces derniers jours par trois députés (Ayachi Zammel, Iyadh Elloumi et Safi Saïd). Ces derniers ont invité leurs collègues à reprendre leurs activités, le 1er octobre, pour élaborer une feuille de route et une sortie de la crise, « en activation des dispositions de la Constitution et conformément au règlement intérieur du parlement ».
Ce matin, des citoyens ont été empêchés de circuler ou de stationner dans les rues menant vers l’entrée principale du parlement et vers les places situées à proximité.
Des barrières de sécurité métalliques ont été, aussi dressées, sur la route menant vers l’entrée du parlement, du côté du Musée du Bardo
« Menace pour la République »
Selon le député Ayachi Zammel, 90 parlementaires ont répondu à l’appel d’adhésion à la déclaration demandant au reste des députés de reprendre les activités parlementaires début octobre. Des députés de tous bords politiques ont signé le texte de la déclaration, a-t-il dit.
Mercredi, les trois députés Ayachi Zammal, député du groupe parlementaire al-Watania, Safi Saïd et Iyadh Elloumi (hors groupes) ont rendu publique une déclaration appelant l’ensemble des élus à reprendre leurs activités le 1er octobre 2021.
Ils leur demandent, également, de participer à une réunion dont la date sera fixée ultérieurement pour reprendre les activités du parlement.
Considérant que « toutes les mesures d’exception sont nulles et non-avenues », les trois députés appellent le président de la République à revenir sur ses décisions et à se conformer à la Constitution, en se référant, en particulier, aux dispositions de l’article 80 et en privilégiant le dialogue entre les acteurs principaux sur la scène politique et sociale ».
Ils ont, aussi, affirmé la disposition à « s’opposer farouchement, par la voie légale, à ces mesures qui constituent une menace pour la République et pour les acquis démocratiques ».
Avec TAP