L’Union des magistrats de la Cour des comptes (UMCC) a appelé à accélérer la mise en application des propositions et recommandations contenues dans les différents rapports publiés par la juridiction en question.
Ces rapports, ont-ils noté, doivent être pris en compte lors de l’élaboration de plans stratégiques pour la réforme de la gestion des finances publiques, la consécration des principes de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur public et la lutte contre la corruption afin de répondre aux exigences de l’étape.
Dans une déclaration publiée, lundi, l’UMCC a aussi appelé à la nécessité de renforcer les compétences juridiques de la cour des comptes dans tous les domaines en lien avec le contrôle et la bonne gestion de l’argent public. Il s’agit, surtout, d’intensifier la collaboration des magistrats de la Cour des comptes, en tant que juges d’instruction, auprès du Pôle judiciaire économique et financier.
Rappelons que l’UMCC a tenu, dimanche, à Hammamet, son 3e congrès électif. Ont été élus à la présidence et à la vice-présidence de l’Union, respectivement les juges Kamel Farhati et Aymen Laajili.
La Cour des comptes est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques. Elle contrôle notamment la bonne gestion des deniers publics conformément aux principes de la légalité, de l’efficacité et de la transparence. La Cour des comptes statue en matière de comptes des comptables publics. Elle évalue les méthodes comptables et sanctionne les fautes y afférentes. La cour aide les pouvoirs législatif et exécutif à contrôler l’exécution des lois de finances et la clôture du budget.
Avec TAP