La fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) s’est déclarée préoccupée par l’attitude du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qu’elle considère comme étant « une fermeture de la porte au dialogue social et une absence d’un véritable partenariat pour trouver des solutions aux problèmes en suspens. »
Dans un communiqué, la fédération estime que le ministère de l’Enseignement supérieur est responsable du « pourrissement de l’ambiance » et de « ses éventuelles conséquences dommageables sur le déroulement de l’année universitaire si le ministère continue de porter atteinte aux droits des universitaires et de perturber le dialogue social ».
Elle a, vivement, critiqué l’absence de réponse du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l’appel de l’UGTT d’entamer des négociations sur les points contenus dans la motion professionnelle issue du quatrième congrès de la fédération.
La fédération a dénoncé le « refus » du ministère de signer le procès-verbal de la séance de négociation tenue le 12 août 2021 qui porte, selon elle, sur des questions brûlantes.
Selon la fédération, le ministère n’accorde pas d’intérêt aux demandes de la partie syndicale de tenir des réunions pour examiner des questions urgentes et d’actualité et n’a pas honoré ses engagements relatifs à la révision du nombre de promotions professionnelles ouvertes pour les grades de professeur et de maître de conférences en technologie pour la session 2019.
Avec TAP