Faouzia Charfi était l’invitée d’honneur à la cérémonie d’ouverture de l’année académique de l’ULB (Université libre de Bruxelles).
Faouzia Charfi vient de recevoir le Prix international Henri La Fontaine pour l’Humanisme 2021. C’est un prix que décerne l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.
Elle déclarait lors de son allocution: « Je suis heureuse d’être présidente de ce prix. Car il met à l’honneur, à travers l’éducation, les valeurs qui sont celles d’Henri La Fontaine; celles d’un humanisme engagé. » Puis elle soulignait: « Je me sens fortement concernée lorsqu’il s’agit de l’école. Ce lieu d’épanouissement pour les élèves, lieu d’acquisition et d’usage du savoir, lieu d’exercice de la citoyenneté. »
Pour ceux et celles qui ne connaissent Faouzia Charfi, elle est avant tout Physicienne de renommée internationale, professeure émérite à l’université de Tunis. Elle fut aussi secrétaire d’Etat éphémère à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique dans le gouvernement d’union nationale formé après la révolution de 2011.
En outre, elle est également l’auteure de nombreux ouvrages scientifiques, sur le thème de la science et de la religion. Avec notamment: Sacrées questions; Pour un islam d’aujourd’hui; et La science voilée.
Par ailleurs, Faouzia Charfi reste une femme déterminée à mener le combat contre toutes les formes d’obscurantisme.
Ainsi, dans son nouveau livre intitulé L’Islam et la Science, paru en librairie le 22 septembre 2021, Faouzia Charfi revient sur l’histoire des sciences en pays d’islam. Elle plaide pour une véritable séparation de la science et du religieux. Et elle adresse à l’occasion un message aux jeunes générations, trop souvent séduites par un projet ambigu d’islamisation de la connaissance.