L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a réalisé, du 04 au 18 septembre 2020, une enquête d’opinion auprès d’un échantillon de 100 entreprises. L’enquête a porté sur la perception sur la situation actuelle de l’entreprise ainsi que les perspectives et attentes des chefs d’entreprise.
52% des chefs d’entreprise ont un sentiment négatifs vis-à-vis la politique actuelle. Les résultats de l’enquête relatifs à leur état d’esprit par rapport à la situation politique actuelle montrent aussi que 36% gardent encore de l’espoir en un avenir meilleur. Notons que 33% sont dans un état d’inquiétude.
51% des chefs d’entreprise pensent que la situation politique actuelle n’a pas d’impact sur le chiffre d’affaires de leurs l’entreprises. Par contre, 36% des chefs d’entreprise sondés pensent que cette situation politique a un impact négatif sur leurs chiffres d’affaires.
Notons qu’en moyenne, plus de la moitié des enquêtés pensent que la situation politique actuelle n’a pas d’impact sur le prix de vente, la demande, la production, l’approvisionnement, l’investissement, l’innovation, le financement bancaire et la qualité des services administratifs.
47% des d’entreprises désapprouvent la décision relative à l’interdiction de voyage faite aux chefs d’entreprise. Notons que ceux qui désapprouvent cette décision sont en majorité (42%) des chefs d’entreprise exportatrices.
39% des entreprises pensent que la situation économique globale de la Tunisie sera moins bonne. Et ce, au cours des six prochains mois. 49% pensent que le niveau d’activité de leurs sociétés sera le même au cours des six prochains mois.
Durant la prochaine période, les chefs d’entreprise proposent au nouveau gouvernement l’amélioration du climat des affaires, de lutter contre la corruption et d’améliorer le système financier.
En effet, les chefs des entreprise attendent du nouveau gouvernement: la stabilisation de la situation économique; le renforcement de la transparence; l’instauration de l’égalité économique et sociale; le privilège des compétences réelles; de la vigilance et de la réactivité; la réhabilitation de la valeur du travail et la crédibilité; de donner des signes positifs; et le rétablissement de l’image du pays et de la confiance.