Les membres du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens ont organisé un sit-in, accompagnés de plusieurs journalistes. Et ce, pour dire stop aux agressions à l’encontre des journalistes. En effet, on assiste depuis quelques temps à une recrudescence de cette violence contre les médias. Lesquels ont le seul tort de faire circuler l’infomation.
De son côté, Mehdi Jelassi, le président du SNJT a fait savoir lors d’une déclaration sur les ondes radiophoniques, que les journalistes se trouvent en point de mire. En outre, il cite l’agression de l’un des journalistes de la chaîne El Wataniya au moment où il couvrait la manifestation de dimanche dernier.
Il souligne entre autres que les violences successives à l’encontre des journalistes ont pour objectif de leur faire peur… Il rappelle que la liberté de la presse est une ligne rouge.
Par ailleurs, on note plusieurs sit-in dans l’ensemble des 24 gouvernorats.
Rappelons qu’au mois de mai 2021, l’ONG Reporters sans frontières(RSF) classait la Tunisie 73ème en termes de liberté de la presse. Ce qui fait qu’elle perd un point par rapport à l’année dernière.
Et comme disait Thomas Jefferson, le 3ème président des Etats-Unis, en 1787: « S’il me fallait choisir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, j’opterais sans hésiter pour la seconde proposition. »