Pour le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Samir Cheffi, il n’existe aucune rupture entre la centrale syndicale et le président de la République.
Samir Cheffi s’exprimait aujourd’hui, dans le cadre de son intervention sur les ondes de Mosaïque FM. Le membre du Bureau exécutif de l’UGTT affirme dans le même sillage que la conjoncture actuelle du pays nécessite la tenue de plusieurs réunions entre le président de la République et les représentants de toutes les organisations nationales. L’objectif étant de fixer les grandes lignes de l’étape suivante.
Cependant, il affirme qu’il n’existe aucun rendez-vous ni avec la cheffe du gouvernement ni avec le président de la République. Mais M. Cheffi tient à ce que le gouvernement Bouden « honore ses engagements ». Il souligne l’importance de la révision des accords entre le gouvernement et l’UGTT.
Répondant à une question qui porte sur la formation du gouvernement Bouden, Samir Cheffi affirme catégoriquement que la centrale syndicale n’a pas participé à la formation du gouvernement. Il déclare également qu’elle n’a pas été consultée à ce sujet. Pour lui, cette question relève des prérogatives du président de la République.
Au final, il souhaite le succès à ce gouvernement. Sachant que l’efficacité et la capacité de solutionner les problèmes socio-économiques sont les qualités que doivent avoir ce gouvernement. Répondant à une question qui porte sur le Dialogue national, Samir Cheffi conclut que sans l’UGTT aucun dialogue national n’est possible.