La crise liée à la Covid-19 a amené le secteur de la santé au centre des attentions. Cela dit, elle a permis de mettre en lumière ses lacunes. « La gouvernance du secteur de la santé en Tunisie: les enjeux et les défis »; tel est le thème du débat organisé aujourd’hui.
Parmi les lacunes ressenties dans le secteur de la Santé, le manque de gouvernance s’est traduit dans l’exploitation inadéquate des ressources existantes.
Ainsi, le rendement des établissements sanitaires durant cette crise nous incite à nous interroger sur l’existence d’un système de gouvernance dans le secteur de la Santé. Mais aussi sur son degré de conformité aux standards internationaux en la matière. Et à quel point les règles juridiques relatives à ce secteur sont-elles favorables à l’instauration d’un système de gouvernance efficace.
Pour répondre à ces questions, un diagnostic général de la gouvernance du secteur de la santé sera abordé. Puis la discussion sera détaillée dans les trois ateliers.
Joint par téléphone, Souhail Alouini, ancien président de la Commission de la Santé à l’ARP, met l’accent sur l’importance de la gouvernance participative du citoyen vis-à-vis du secteur de la santé.
Selon lui, le principal défi est de lutter contre la pandémie et surtout actuellement avec l’existence du nouveau variant Delta + ou AY.4.2 qui inquiète la Grande Bretagne. Il faut repenser à remettre les tests PCR pour tout voyageur en provenance de l’Angleterre, avec la condition qu’ils soit vacciné.
Tout en sachant que ce variant n’est pas encore considéré comme variant préoccupant ou « en cours d’investigation ».
En somme, le débat a porté sur les anomalies de gouvernance et les risques de corruption sur chaque thématique. De ce fait, les panélistes se sont mis d’accord sur la mise en place des réformes du management des établissements de santé. De même que sur celles de la gouvernance dans le secteur pharmaceutique.