Le Parti destourien libre (PDL) a appelé la cheffe du gouvernement Najla Bouden à activer l’article 25 du décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011 portant organisation des associations. Et ce, pour finaliser les procédures de dissolution de la section tunisienne de l’Union internationale des ulémas musulmans.
D’ailleurs, le PDL demande, également, la dissolution d’un certain nombre d’organismes. Il s’agit de l’Association Saheb Ettabaa pour la culture islamique, la Ligue de Tunisie pour la culture et le pluralisme. Ainsi que d’autres « associations en rapport avec le blanchiment d’argent et les organisations terroristes à travers le monde ».
Il insiste sur l’impératif de prendre les mesures légales. Et ce, contre ces associations qu’il qualifie de « pieuvre islamiste des Frères musulmans ».
Le PDL met par ailleurs en garde contre la récente intensification de l’activité de Hizb Attahrir. En effet, le PDL accuse l’Etat de « faire traîner les poursuites judiciaires engagées à son encontre. Et ce, en dépit du danger qu’il représente ».
Il dénonce « une interférence entre l’action politique et associative ». « Certaines parties ont recours aux financements étrangers, autorisés pour les associations, pour entrer dans les lycées et les universités et pour s’installer dans les espaces publics. Et ce, en vue de se constituer un électorat et réaliser un projet politique tout en se garantissant une impunité des sanctions prévues par le décret-loi organisant les partis et la question du financement étranger », prévient-il encore.
Il demande que des enquêtes soient ouvertes dans ce sens. En effet, le parti politique appelle la cheffe du gouvernement à inscrire ces dossiers urgents à l’ordre du jour du prochain Conseil ministériel.
Avec TAP