« La grève générale du secteur privé à Sfax, tenue aujourd’hui 28 octobre, se propagera vers les autres gouvernorats ». C’est ce que déclare le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Hfaiedh Hfaiedh aux médias.
Hfaiedh Hfaiedh affirme que cette grève n’est qu’un premier pas. Pour lui, il s’agit d’un message pour dire que ce n’est que le début. L’UTICA et l’UGTT ont convenu de lancer un nouveau round de négociations sociales au mois d’avril 2020. Mais suite à la propagation de la Covid-19 en Tunisie, l’UGTT a reporté les négociations.
« Nous avons été compréhensifs surtout qu’il n’est pas possible de mener des négociations sociales à un moment où la Covid-19 règne sur le pays », lance-t-il. Pour cette raison, l’UGTT a reporté les négociations à 2022. « Cependant, il existe un atermoiement et un manque de réactivité de la part de l’UTICA et quelques sections régionales de l’UTICA ont adopté la même position », ajoute le syndicaliste.
Il affirme aussi que le dialogue est la règle générale entre l’UGTT et les partenaires sociaux. « Nous prenons tout notre temps et on s’arme de patience, mais si en fin de compte les portes du dialogue sont fermées on passe au militantisme et à la protestation », conclut-il. La grève générale du secteur privé à Sfax a réussi.