Le ministre des Affaires religieuses Ibrahim Chaïbi a annulé des accords de coopération avec le Centre Islam et Démocratie et la section tunisienne de l’Union internationale des Ulémas musulmans, portant sur la formation et l’entrainement des cadres religieux ainsi que l’organisation de conférences conjointes.
Selon une source au ministère des Affaires religieuses contactée par l’agence TAP, l’annulation des accords est motivée par la non-conformité des programmes proposés avec les besoins des cadres religieux et la capacité des institutions de l’Etat et d’autres établissements indépendants de fournir la formation requise.
« Le ministère des Affaires religieuses doit être mis au-dessus de tout soupçon, d’autant plus que les dirigeants de ces centres ont des appartenances politiques claires et occupent des postes de responsabilité dans des partis », a-t-il souligné. Ajoutant que « ceci s’oppose aux objectifs de neutralité du département, sur lesquels insiste le ministre Ibrahim Chaïbi ».
Par ailleurs, le ministère des Affaires religieuses avait conclu des accords avec la section tunisienne de l’Union internationale des Ulémas musulmans en 2012, et avec le Centre Islam et Démocratie en 2014. Et ce, afin de former et entraîner les imams, les prédicateurs et les guides à travers l’organisation de cours de formation, de conférences, de séminaires, d’ateliers de travail et de congrès nationaux et internationaux.
Avec TAP