De plus en plus de jardins d’enfants et de crèches ferment leurs portes à cause de l’illégalité des espaces. C’est ce qu’indique le ministère de la Femme, de l’Enfance et des Seniors.
Mais la situation dans les jardins d’enfants est aussi difficile pour les parents d’enfants. Car les structures d’accueil des tout-petits ne sont pas dans les normes, comme les autres établissements structurés.
Ainsi en date du 1er novembre, le ministère de la Femme a annoncé, via un communiqué, la fermeture des 266 espaces informels d’enfants. Tout en soulignant que plusieurs mesures nécessaires ont été prises.
Par ailleurs, le ministère appelle les parents à vérifier la légalité des établissements avant toute inscription de leurs enfants.
Il est à noter que cela fait des années que la société tunisienne tire la sonnette d’alarme sur la maltraitance infantile de certains établissements anarchiques. Et voilà qu’il a fallu une fois de plus une énième tragédie pour que le ministère de la Femme se mobilise.
En effet, il y a deux jours de cela, un nourrisson de sept mois est décédé par négligence. Une tragédie qui s’ajoute aux autres. Avec par exemple, l’affaire du bébé qui a subi des violences physiques. Une chose est sûre: les exemples ne manquent pas.
Malheureusement, les violences à l’égard des nourrissons et des bébés se multiplient de jour en jour. N’est-il pas temps d’y mettre un terme? Plus encore comment expliquer un tel phénomène? Il est du devoir des sociologues et du département de l’Enfance d’étudier sérieusement cette question.
Aujourd’hui, la maltraitance infantile prend plusieurs formes. En effet, bien souvent un enfant maltraité subit différents types de violence simultanément.
Ainsi, on recense les mauvais traitements à travers des comportements, des actes volontaires ou par omission.
En somme, il est urgent de réduire et d’éliminer la violence à l’encontre des enfants. Et de prévoir toute une stratégie nationale allant dans ce sens.