Evoquer de nouveau un dialogue national comme celui d’autrefois semble désormais utopique. Car une chose est sûre, le président de la République Kaïs Saïed a fait savoir à maintes reprises que le dialogue ne se fera qu’avec les jeunes et les seniors. Loin des partis politiques et des organisations nationales comme l’UGTT et l’UTICA. Autrement dit, pas de remake de l’accord de Carthage 1 et 2.
Une telle annonce ne semble pas plaire à l’UGTT, encore moins aux partis politiques. D’ailleurs, Sami Tahri le secrétaire général-adjoint et porte-parole de l’UGTT, faisait savoir, lors de son interview accordée au journal arabophone Le Maghreb qu’il n’y a aucune rencontre entre Kaïs Saïed et Noureddine Taboubi de prévue.
Cependant, il y a eu un premier contact entre la cheffe du gouvernement Najla Bouden et Noureddine Taboubi. Tout comme il y aura d’autres rencontres. C’est ce que fait savoir Sami Tahri.
A cet égard, il rappelle, entre autres, la nécessité de faire participer l’UGTT, la société civile et les partis au dialogue et non de les exclure. Puisqu’ils représentent, à ses dires, une partie déterminante du paysage politique.
En somme, entre une situation des finances publiques assez fragile et un pouvoir d’achat qui dégringole, il y a urgence à trouver des solutions. Si on ne veut pas engendrer davantage d’inflation et par ricochet moins de pouvoir d’achat.
Car, notons qu’en septembre 2021 le taux d’inflation se stabilisait à 6,2% après un repli le mois dernier de 0,2 point. Comme le précisaient les données de l’INS.
Toujours selon l’INS, cette stabilité du taux de l’inflation revient principalement, d’une part à l’accélération du rythme d’augmentation des prix de l’enseignement (6,1% contre 5,9%) et les prix des produits et services des loisirs et culture (5,0% contre 4,1%); et d’autre part à la décélération observée au niveau du rythme d’augmentation des prix de l’alimentation (7,2% contre 7,4%).