Le Conseil des présidents des fédérations sectorielles nationales relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ne voit pas d’un bon œil « l’escalade adoptée par l’Union générale tunisienne du travail ».
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, aujourd’hui 3 novembre, par cette structure de l’UTICA. En effet, le Conseil a pointé du doigt la grève générale régionale à Sfax et la menace de la centrale syndicale d’observer d’autres grèves dans d’autres gouvernorats.
Le Conseil pointe du doigt, également, « une campagne de diabolisation contre les chefs d’entreprise ». Pour lui, le contexte actuel est celui de la mobilisation face à une situation économique critique. Et ce, afin de sauver plusieurs entreprises et éviter la perte de centaines de milliers d’emplois. Pour le Conseil de la centrale patronale, l’escalade et la menace ne peuvent qu’aggraver davantage la situation. Il affirme, également, que cette situation constitue une menace à la paix sociale. Il estime que cette situation portera atteinte à la réputation des organisations nationales devant l’opinion publique.
Par ailleurs, il indique que l’UTICA dispose de tous les moyens juridiques pour défendre les intérêts des entreprises. Et ce, par le recours, entre autres, à l’arrêt de travail. Le Conseil plaide, aussi, pour un dialogue tripartite (gouvernement, UTICA, UGTT), dans un cadre institutionnel.