Le FTDES (Forum tunisien pour les droits économique et sociaux) souligne qu’ «il est impératif de proposer d’urgence, des schémas de protection contre les inondations. Lesquels doivent prendre en compte les particularités et contraintes topographiques, urbanistiques. Ainsi que l’état des ouvrages hydrauliques existants pour chaque ville ».
Le FTDES conseille, aussi, de prévoir des mesures préventives, dont l’installation d’une station météo locale pour anticiper les crues. Et de rappeler que les dégâts causés par les inondations de 2017 (à Matmata et Dkhilet Toujane, au gouvernorat de Gabes), ont été aggravés. Et ce, par l’absence de station météorologique au niveau local. Ces pertes concernaient le secteur agricole et le réseau routier; outre le décès de cinq personnes et les pertes de cheptel.
Par ailleurs, le FTDES appelle, aussi, à éviter l’évacuation des eaux pluviales, ménagères et industrielles dans la même canalisation. Tout en dotant les grands immeubles et cités résidentielles de petits ouvrages de collecte et stockage des eaux pluviales. Et ce, pour irriguer les petits jardins urbains, nettoyer les espaces communs (entrées d’immeubles, escaliers, parkings, etc.). Afin de permettre par la même occasion de réduire l’écoulement d’eau pendant les fortes pluies.
Il recommande, en outre, d’opter pour le pavage des routes et voies faiblement fréquentées. Afin de réduire les dégâts pendant les crues, « car cela rend la route plus perméable à l’eau, engorge moins le réseau d’égouts et contribue à restreindre l’effet des inondations; tout en alimentant la nappe superficielle ».
Dans ce cadre, il estime que « le secteur de l’équipement et de l’infrastructure a un grand rôle à jouer dans l’adaptation aux changements climatiques. Et dans le renforcement de la résistance du réseau routier et des habitations aux glissements de terrain, fossés et destructions provoquées par les pluies diluviennes et les inondations en recrudescence continue ».
Avec TAP