Le ministre des domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Rekik, a déclaré, dimanche à Sfax, que le dossier de la crise des déchets dans le gouvernorat de Sfax « nécessite une solution globale et profonde ».
Et d’ajouter que l’affaire des déchets à Sfax est sous la loupe des présidences, de la République et du gouvernement qui devraient trouver une solution très prochainement.
Dans une déclaration aux médias lors de la Journée nationale de l’arbre, le ministre a souligné que consacrer des terres internationales ou d’anciennes sections pour servir de décharges temporaires dans le gouvernorat de Sfax n’est pas possible. Car il s’agit d’une procédure illégale qui règlerait un problème environnemental par un autre problème du même ordre, a-t-il souligné.
Il a, en outre, noté que « la consécration de terres pour des décharges temporaires équivaut à la création de décharges aléatoires et incontrôlées ».
Concernant l’accélération du rythme de réalisation du projet « Tabroura », le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières a expliqué que la cheffe du gouvernement a élaboré un programme de reconsidération des projets dont notamment le projet Tabroura. Il œuvrera à surmonter les difficultés et les obstacles qui entravent sa progression.
S’agissant du parc urbain de la société d’études et d’aménagement des côtes nord de la ville de Sfax « Tabroura », le ministre a regretté que la réalisation de cet espace urbain s’étalant sur 55 hectares, que l’on estime à soit le double de la superficie du parc du Belvédère dans la capitale, ne fait pas de progression.
Avec TAP