La récolte des agrumes a connu cette saison une baisse de 20%. Elle passe à 345 mille tonnes, contre 440 mille tonnes durant la saison écoulée.
Parmi les principales raisons de cette baisse de la récole des agrumes figurent, notamment, la sécheresse et le manque d’eau d’irrigation dans les zones de production en particulier dans le gouvernorat de Nabeul. En effet, ce gouvernorat contribue à hauteur de 75% à la récolte du secteur à l’échelle nationale. Et ce, selon les données fournies par la direction générale de la production agricole au ministère de l’Agriculture.
La baisse de la récolte des agrumes concerne surtout les variétés maltaise (-30%), navel (-25%) et clémentines (-23%). Puisque les quantités produites liées à ces variétés ont atteint cette saison 92,8 mille tonnes de maltaises, 98 mille tonnes de navel, 56,5 mille tonnes de clémentines et 53 mille tonnes de citrons.
Selon la même source, la récolte des oranges douces a avoisiné 17,1 mille tonnes, celle des mandarines a connu une stabilité à 5,6 mille tonnes. Alors que les autres variétés d’agrumes ont enregistré une baisse de 13,5% pour s’établir à un volume de 13,5 mille tonnes.
L’approvisionnement du marché intérieur en clémentines a démarré depuis mi-octobre à partir des gouvernorats du centre et du sud (Kairouan, Gabès, Nabeul et Sidi Bouzid), a-t-on appris de même source. Celle-ci précise que l’exportation des agrumes, et notamment les maltaises, démarrera normalement à la première moitié du mois de janvier 2022 vers le marché français où des journées promotionnelles et des séances de dégustation sont prévues sur place.
Quant aux opérations d’export vers les marchés du Golfe, elles ont déjà démarré avec des quantités qui s’élèvent à présent entre mille et deux mille tonnes. Et ce, dans l’attente d’intensifier progressivement ces quantités vers ces pays ainsi que vers le marché libyen, d’après la même source.
Avec TAP