« Le Transport sûr est un droit ». Tel est le slogan de la campagne de sensibilisation, lancée dès aujourd’hui (16 novembre 2021) par la TRANSTU. Et ce, dans le but de lutter contre la violence faite aux femmes dans les transports en commun. Ainsi, l’étude révèle qu’une femme sur quatre déclare avoir été victime de violences (verbales, psychologiques, physiques, sexuelles ou à connotation sexuelle) dans les transports en commun.
Ce qui a amené au lancement d’une campagne s’inscrivant dans le cadre de la campagne internationale « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes ». Elle débute le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Et se termine le 10 décembre, date de la Déclaration mondiale des droits humains. Avec le transport au cœur de différents actions.
La campagne fait partie d’un ensemble d’actions communes soutenues par l’Union Européenne (UE). Car, accéder aux transports en commun, en toute sécurité, est le droit inaliénable de tous les citoyens. Et ce, indifféremment de leur âge, de leur genre et de leur condition sociale.
Même si les chiffres sont bien là, il est urgent de mettre un terme à de telles pratiques.
Plus encore, malgré la Loi organique n°2017-58 visant à éliminer toute forme de violence contre les femmes, le sentiment d’impunité demeure chez les agresseurs.
De ce fait, la TRANSTU lance une campagne de sensibilisation jusqu’à la mi-décembre 2021. Son financement provient de l’UE, avec le soutien de l’Ambassade de France en Tunisie. Et ce, via l’Agence Française de Développement (AFD). Ainsi qu’avec la collaboration du Centre de Recherches, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF).
En effet, l’objectif de cette campagne est de mettre en scène la diversité de quatre femmes (différents profils et différentes tranches d’âges), toutes potentiellement victimes. Et de mettre en avant la détermination de la TRANSTU à offrir aux femmes des transports en commun qui leur permettent de se déplacer en toute sécurité. En somme, rappeler aux victimes qu’elles ne sont pas seules.
De ce fait, une campagne d’affichage est déployée depuis le 15 novembre sur le Grand Tunis et dans les principales stations de la TRANSTU.
Cette campagne a pour objectif de marquer les esprits et de faire réagir les gens.