La présidente du PDL Abir Moussi est revenue sur l’actualité politique. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque FM en ce mercredi 24 novembre.
Abir Moussi a expliqué sa position concernant l’après-25 juillet, notamment le travail gouvernemental et les priorités proposées pour sortir de la crise politique.
Elle précise dans ce contexte : « Kaïs Saïed nous a traités, nous citoyens, comme dans un État du califat… et nous a pris dans sa paroisse. Pour quoi faire? Pour faire le serment d’allégeance, qu’il appelle « référendum ».
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, Kaïs Saïed est en train de commettre l’irréparable. Et de plus, il sait au fond de lui qu’il a outrepassé ses prérogatives. Tout comme il n’a pas honoré la Constitution, même si celle-ci est loin d’être parfaite. Aujourd’hui, nous demandons à Kaïs Saïed d’honorer ses engagements, en commençant par ouvrir les dossiers des assassinats politiques, l’envoi des jeunes dans les zones de tension, mettre un terme aux associations qui financent le terrorisme, en l’occurrence les khwenjia (frères musulmans). En somme, notre objectif principal est de sauver la Tunisie de la mainmise des khwenjia« .
En outre, elle ajoute : « Kaïs Saïed ne voulait pas éliminer les « khwenjia » parce qu’il croyait qu’en les éliminant, la voie serait ouverte devant le PDL, qui pourrait facilement diriger le pays. Mais une chose est sûre : Kaïs Saïed préfère avoir comme alliés les khwenjia plutôt que le PDL.