Le jeune ingénieur aérospatial tunisien Ahmed Fadhel vient de se distinguer avec ses trois collègues belges Aurèle de Thibault, Elisabeth Hosszu et Marine Ledoux, en parvenant à faire accepter leur projet « Penser la mobilité » au jury du hackathon organisé, par le Parlement de Wallonie, les 20 et 21 novembre 2021, dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
En effet, le projet « Think mobility » (ou Penser la mobilité), imaginé par ce groupe d’experts, propose la création d’une application mobile reposant sur les technologies de géolocalisation des codes « QR » pour encourager l’utilisation de modes de transport peu polluants par les citoyens et leur fournir des conseils en vue de réduire leur empreinte carbone.
Vingt-sept citoyennes et citoyens de Wallonie, âgés entre 22 et 36 ans, répartis en six équipes, ont pris part à ce hackathon.
D’ailleurs, les participants ont été invités à imaginer un projet opérationnel et innovant relatif à l’une des deux thématiques sélectionnées : l’impact des modes de vie sains et du changement climatique sur la qualité de la vie en Europe et les barrières à l’emploi des jeunes en Europe. Des personnes ressources et des chercheurs ont accompagné les travaux.
Le jury qui avait pour mission de désigner, pour chaque thématique, le meilleur projet est composé de :
-Sabine Laruelle, membre de la Commission chargée des questions européennes;
-Rodolphe Doité, responsable des affaires européennes à « Sport et Citoyenneté », think tank européen dont l’objet social est l’analyse des politiques sportives et l’étude de l’impact sociétal du sport;
-Françoise Kemajou, coordinatrice de « Pour la Solidarité », think tank européen indépendant engagé en faveur d’une Europe solidaire et durable;
-Arnaud le Grelle, directeur Wallonie-Bruxelles de Federgon, fédération belge des opérateurs privés du marché du travail et des prestataires de services RH;
-Régine Zandona, cheffe de clinique au Service des urgences du CHU de Liège, Wallonne de l’année 2020.
Vers plus d’innovation
Contacté par TAP, Ahmed Fadhel a formulé l’espoir de voir ce genre d’initiatives se reproduire en Tunisie. Et ce, « pour encourager les jeunes à innover et prendre en considération leurs propositions innovantes pour l’avenir de la Tunisie ».
«La Tunisie regorge de jeunes compétences et de savoir-faire qu’il faut valoriser », a-t-il encore dit.
Une plateforme numérique multilingue permettra aux Européennes et aux Européens de consulter le compte rendu de la présentation des projets. Ainsi d’exprimer leurs idées en vue de contribuer à la réflexion sur l’avenir de l’Europe.
Le Centre commun de recherche de la Commission européenne analysera les données récoltées sur cette plateforme. Et ce, grâce à l’intelligence artificielle. Il les transformera en rapports qualitatifs à destination des panels de citoyens et des sessions plénières de la Conférence.
Avec TAP