Le directeur général de l’enfance, Chokri Maatoug a fait savoir, samedi, que 6% seulement des jardins d’enfants sont publics. Et ce contre 94% privés.
S’exprimant lors d’une rencontre organisée dans la capitale sur le thème « L’enfance, le pari de l’avenir », il a ajouté que le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées oeuvre à soutenir la création d’établissements de protection de la petite enfance qui ne couvrent que 48% des enfants en Tunisie.
Le ministère se penche, également, a-t-il dit, sur l’élaboration de la politique publique intégrée pour la protection des enfants. Celle-ci comporte les services fournis et le système institutionnel et législatif relatif au secteur de l’enfance.
Il a rappelé, à cet égard, le lancement du programme de réouverture des jardins d’enfants municipaux. Il a aussi indiqué que cinq conventions ont été signées avec des municipalités portant sur la création de ces établissements.
Pour sa part, le ministre des Affaires religieuses, Ibrahim Chaibi a déclaré que les Kutabs accueillent plus de 50 mille enfants âgés entre 4 à 6 ans. Et d’jouter que plus de 60% des superviseurs des écoles religieuses sont des « meddebs » (enseignantes) diplômés du supérieur et que les enfants reçoivent une éducation moderne sans le recours aux punitions corporelles comme jadis.
De son côté, la représentante adjointe du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a souligné que malgré les progrès réalisés dans le domaine de la scolarisation, d’autres défis restent à relever. Elle a évoqué, notamment, la baisse du taux de couverture vaccinale et l’aggravation de la pauvreté chez les enfants.
Elle a révélé que 29% des d’enfant vivent dans des familles pauvres en Tunisie. Et ce contre 21% avant la pandémie de la Covid-19.
Avec TAP