Le secrétaire général de l’Union Générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi a indiqué mercredi que la centrale syndicale refuse l’ambiguïté du processus politique adopté après le 25 juillet. Soit la date de l’annonce des mesures exceptionnelles décidées par le président de la République Kaïs Saïed.
Cette déclaration avait lieu, en marge d’un atelier de travail organisé par l’union portant sur la réforme au niveau des établissements publics. Noureddine Taboubi a ajouté que des slogans ont été scandés mais que le pays a enregistré une dégradation. Il a à ce propos souligné son refus d’un système électoral se référant à la base. Tel qu’annoncé par M. Saïed lors de la campagne électorale présidentielle en 2019.
Par ailleurs, il a réitéré sa position de l’union soutenant les mesures exceptionnelles adoptées le 25 juillet dernier. Mais, a-t-il noté, la centrale syndicale rejette la présentation d’un chèque blanc au président de l’Etat. L’union revendique la détermination d’un délai d’application des mesures exceptionnelles adoptées; ainsi que la précisions des choix politiques. Tout en appelant à procéder dans un cadre participatif.
M. Taboubi a également appelé à accélérer l’organisation d’un dialogue national auquel participent les organisations et les partis. Les partis forment la vie politique et ne peuvent pas être exclus ou élus sauf à travers les urnes. La réforme réelle de l’économie et des établissements publics passe par la réforme politique, a encore ajouté M. Taboubi. Signalant que l’union soutient l’idée de la réforme du système politique, mais selon une approche participative.
Avec TAP