Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les consultations au titre de l’article IV avec l’Algérie.
Selon le FMI, en Algérie, l’économie se remet peu à peu des deux chocs qui l’ont frappée simultanément en 2020. A savoir: la pandémie de Covid-19 et la baisse des cours du pétrole. La riposte rapide des autorités a permis d’atténuer les répercussions sanitaires et sociales de la crise.
Les administrateurs du FMI ont constaté que la pandémie a eu un impact fort sur l’Algérie. Ils ont salué les actions rapides et ambitieuses prises par les autorités pour en contenir les coûts humains et économiques. Une reprise économique progressive est certes à l’œuvre. En effet, « l’économie algérienne devrait se rétablir en 2021 et 2022 », estime le FMI.
Toutefois, les administrateurs du FMI préconisent un ensemble de politiques économiques bien calibrées. Et ce, afin de favoriser la stabilité macroéconomique et de promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive.
En outre, les administrateurs ont salué la stratégie des autorités pour relancer la croissance et réduire la dépendance de l’économie aux hydrocarbures. Ils saluent également l’orientation du nouveau Plan d’action du gouvernement. Tout en appuyant les réformes prioritaires identifiées par ce Plan.
« Les annonces récentes vont dans la bonne direction en ce qui concerne le renforcement de la transparence et du cadre institutionnel de lutte contre la corruption, l’amélioration de la résilience face aux changements climatiques, ou les initiatives en faveur des technologies numériques, des IDE et de la concurrence, etc. Le renforcement du cadre de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) demeure également prioritaire ». C’est encore ce qui ressort du communiqué du FMI.