Le déficit budgétaire s’est allégé de 1,2 milliard (24,4%) durant les neuf premiers mois de l’année 2021. Et ce, pour s’établir à 3,7 milliards de dinars, contre 4,9 milliards de dinars, à fin septembre 2020. C’est ce que révèle les Résultats provisoires de l’Exécution du Budget de l’Etat, rendus publics, jeudi, par le ministère des Finances.
L’accroissement des ressources budgétaires enregistre une hausse de 10,3% par rapport à septembre 2020, à 23,5 milliards de dinars. Et ce, grâce à l’amélioration de ressources fiscales de près de 15%, à 22,2 milliards de dinars.
En effet, les dépenses budgétaires enregistrent une hausse de 5,9%, à 27,2 milliards de dinars. Elle provient de l’augmentation des dépenses de rémunération de 6,8%. Lesquelles passent de 14 milliards de dinars, à fin septembre 2020, à 15 milliards de dinars, à fin septembre 2021. En fait, la masse salariale représente 55,3% de l’ensemble des dépenses de l’Etat.
Quant à elles, les ressources de Trésorerie atteignent, selon la même source, 12,8 milliards de dinars, à fin septembre 2021; contre 10,8 milliards de dinars à fin septembre 2020. Ces ressources sont composées essentiellement à hauteur de 11,1 milliards de dinars de ressources d’emprunts. Ces dernières s’élèvent à 9,6 milliards de dinars, dont: des ressources d’emprunts intérieurs à hauteur de 5,4 milliards de dinars; et des ressources d’emprunts extérieurs de l’ordre de 5,6 milliards de dinars; ainsi que d’autres ressources (1,7 milliard de dinars).
Enfin, les deux tiers des ressources de Trésorerie (environ 7,9 milliards de dinars) ont été alloués au remboursement du principal de la dette. Tandis que près de 3,6 milliards de dinars ont été réservés au financement du déficit et 1,2 milliard de dinars aux prêts et avances nets du Trésor.