La coordination entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) et le Groupe des États africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU a été au centre d’une réunion tenue, vendredi, en marge de la Conférence ministérielle de l’UA (Oran, 2-4 décembre).
Au cours de cette rencontre, placée sous le thème « La paix et la sécurité en Afrique », le ministre des Affaires étrangères, Othmane Jerandi, a souligné que les trois pays africains membres du Conseil de sécurité (A3) ont eu une contribution « significative » au sein du Conseil grâce notamment à l’appui de la Mission d’observation de l’Union africaine à New York.
« Ces pays ont réussi à attirer l’attention du Conseil de sécurité au sujet de plusieurs questions d’une importance capitale », a souligné le ministre, citant en particulier la sécurité et le développement en Afrique, les effets du changement climatique, la lutte contre la précarité dans les zones de conflit et l’importance de la coopération entre l’ONU et l’Union africaine.
A cet égard, le ministre a présenté un ensemble de propositions « concrètes » qui concernent notamment la répartition des tâches entre les pays de ce groupe, le renforcement de la complémentarité avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et la création de mécanismes permettant le suivi de la mise en œuvre des recommandations du groupe A3 lors de l’élection de nouveaux membres africains au Conseil de sécurité.
Othmane Jerandi a également proposé la mobilisation des missions africaines pour évaluer la situation dans les zones de conflit et l’examen des moyens d’assurer le financement nécessaire aux opérations de maintien de la paix en Afrique.
Ces propositions ont trouvé un écho favorable auprès des pays africains participant à la Conférence, a souligné le ministre, cité dans un communiqué du département des Affaires étrangères.
Avec TAP