Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat Moez Belhassine et Sihem Bougdhiri Nemssia, ministre des Finances, réunissaient vendredi les présidents des fédération professionnelles du tourisme. Et ce, afin de débattre de la situation actuelle du secteur. Ainsi que des moyens de consolider sa compétitivité, notamment au regard des impacts de la pandémie de Covid.
Une occasion pour Sadok Kouka, président de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT) de solliciter l’appui des autorités et des banques. Et ce, en vue de soutenir le secteur des restaurants touristiques fortement malmené par les répercussions de la Covid. Lesquels sont aujourd’hui face à un éventuel rebond épidémique. Appelant dans le même sillage à une application efficace des mesures prises dans ce sens.
La FTRT revendique la transparence et la justice fiscale
De son coté, Khaled Ben Belgacem, conseiller fiscal et financier de la fédération, exprimait la réserve de la FTRT face à une imposition fiscale qui s’opère à deux vitesses. La fédération revendique ainsi l’application du principe de la justice fiscale De même que l’alignement du taux d’imposition sur celui de 7% pour les entreprises touristiques toutes catégories confondues.
Par ailleurs, sur un autre plan, il demande la suppression de la méthode actuelle de l’imposition sur le chiffre d’affaires des restaurants. Celle-ci consiste à scinder cette imposition en deux catégories A savoir: l’une sur la rubrique de l’alimentation de 7%; et l’autre sur les boissons alcoolisées de 19%.
La FTRT estime en effet que l’unification de cette imposition au taux de 7% est de nature à renforcer la transparence et à consolider les recettes de l’Etat.