Le mouvement Ennahdha a organisé une conférence de presse au cours de laquelle il est revenu sur le rapport de la Cour des comptes. Rapport relatif aux résultats des élections législatives, notamment au financement étranger.
Un des dirigeants d’Ennahdha, Sami Tarifi, dénonce dans ce contexte toute tentative de faire tomber les listes du mouvement Ennahdha aux législatives de 2019. Et ce, en référence au discours du président de la République.
Et pour revenir au financement étranger, il nie que son parti a reçu des financements de l’étranger. Tout en ajoutant que ce sont les adhérents du parti qui participèrent; chacun à raison de 40 dinars.
Ennahdha: « Seules les urnes pourraient nous faire partir »
Quant au contrat du lobbying, il fait savoir qu’il n’y a eu aucun contrat. Et ce, que ce soit en direct, ou par un intermédiaire interposé d’une filiale. De ce fait, le mouvement a l’intention de répondre à la justice. C’est ce qui a été soulevé lors de la conférence de presse.
Par ailleurs, Sami Triki mettait l’accent sur certaines théories imaginaires ne reflétant pas la réalité. Ainsi, il ajoute que le rapport de la Cour des comptes est mis de côté depuis l’annonce des mesures du 25 juillet.
Enfin il conclut: « Seules les urnes pourraient nous faire partir. Il n’y a aucun autre moyen. Et toutes les accusations des affaires de terrorisme, d’envoi des jeunes dans les zones de tension sont infondées. D’ailleurs, elles n’ont pas été prouvées à ce jour; et ce, malgré la création de commissions d’enquête. »