Environ 200 000 enfants souffrent de troubles du spectre de l’autisme en Tunisie, a révélé mercredi Ouanassa Omari, représentante de la Principauté de Monaco, qui finance le projet « Pour une meilleure prise en charge et intégration des enfants autistes en Tunisie », soulignant la nécessité d’établir des statistiques précises et conformes aux exigences de la réalité tunisienne.
S’exprimant lors des travaux d’un forum organisé en Tunisie sur la mise en œuvre du projet « Pour une meilleure prise en charge et l’intégration des enfants autistes en Tunisie », qui est financé par la Direction de la Coopération internationale de la Principauté de Monaco, en partenariat avec le ministère des Affaires sociales, l’Institut supérieur de l’enseignement spécialisé et l’association « Humanité et Intégration », Omari a mis l’accent sur la nécessité d’établir un dépistage et une prise en charge précoce pour garantir la croissance des enfants autistes dans les meilleures conditions et faciliter leur intégration sociale et économique. De ce fait, le projet vise à lutter contre l’autisme.
La Principauté de Monaco poursuivra son appui à ce projet. Ainsi que son soutien à tous les partenaires communautaires et aux différentes structures et institutions concernées. Notamment le ministère des Affaires sociales. Et ce, dans le but de parvenir à un développement social équitable et de faire respecter les droits de tous les enfants à l’écart de toute forme de discrimination.
Un nouveau projet et de nouveaux mécanismes
En effet, le projet s’emploie principalement à identifier de nouveaux mécanismes. Et ce, pour fournir toutes les conditions favorables aux enfants atteints du spectre de l’autisme et leur garantir leurs droits. C’est ce que déclare la directrice du projet, Samia Ben Messaoud.
Ce projet vise notamment à sensibiliser les citoyens à la question du « spectre autistique ». D’autant plus que des études à cet effet ont prouvé que le Tunisien n’a pas une connaissance suffisante de cette maladie.
Dans ce cadre, Ben Messaoud a confirmé le parachèvement de documentaires. Ceux-ci traitent de la problématique du spectre autistique. Elle confirme l’organisation de 5 ateliers de sensibilisation pour les intervenants de premier rang. Ces intervenants sont les médecins généralistes, pédiatres, éducateurs spécialisés et psychologues.
Ce projet vise à mettre en œuvre divers mécanismes pour garantir la prise en charge des enfants autistes. Et ce, en coopération avec l’Institut supérieur d’éducation spécialisée.
Campagnes de sensibilisation liées aux signes du spectre autistique
Pour sa part, la directrice générale au ministère des Affaires sociales, Raja Ben Brahim, a salué le soutien de la Principauté de Monaco à ce projet, précisant que ce forum s’inscrit dans une démarche concertée de prise en charge et d’inclusion sociale et éducative répondant aux particularités et besoins des enfants atteints de troubles du spectre autistique.
Elle a expliqué que ce projet s’articule notamment autour d’un ensemble d’éléments. Tels que les campagnes de sensibilisation liées aux signes du spectre autistique et les méthodes d’engagement scolaire, éducatif, psychologique et social des institutions étatiques et des composantes de la société civile.
Avec TAP