La Tunisie est parvenue à améliorer son rang au classement global de l’indice de prospérité. Et ce, en passant de la 99e place en 2020 à la 96e cette année. C’est ce qu’a révélé la dernière édition du rapport Legatum Prosperity Index 2021.
La Tunisie a, toutefois, reculé de 30 places par rapport à 2011 (67e place).
Le pays a affiché, cette année, les plus faibles performances en termes de capital social (155e rang). A savoir l’un des critères clés du classement, ainsi qu’en termes de qualité de la situation économique (112e). C’est ce qu’a révélé le rapport publié au cours du mois de novembre 2021 .
En outre, le pays est mal classé dans les domaines de la santé et de l’éducation (94e), de la sécurité (125e) et de l’environnement (139e), souligne la même source.
La Tunisie est classée cette année au 8e rang africain
Au niveau africain, la Tunisie est classée cette année au 8e rang après la Namibie (7e place en Afrique et 92e au niveau mondial) et le Maroc (6e place des pays africains et 9e place dans le monde).
Par ailleurs, l’île Maurice occupe le premier rang de la région pour la prospérité globale, se classant au niveau mondial parmi les 50 premiers pour sept des douze piliers de l’indice.
Le Danemark est le pays le plus prospère, souligne le rapport. D’ailleurs, il se classe parmi les dix premiers pour tous les piliers sauf un. De ce fait, il dirige le monde dans le capital social, avec des citoyens. Tout en déclarant des niveaux élevés de confiance dans les institutions clés comme le système de gouvernance et l’appareil judiciaire (86 %) ainsi qu’une forte confiance interpersonnelle généralisée (74%).
En bas du tableau, se trouvent le Sud-Soudan (167e), la République centrafricaine (166e) et le Yémen (165e).
De ce fait, le Legatum Prosperity Index analyse les performances des pays étudiés à travers 67 éléments axés sur les politiques, mesurés par 300 indicateurs au niveau des pays.
Ainsi, l’indice nous permet de construire une image complète de la prospérité, dans ses dimensions institutionnelle, économique et sociale.
Par ailleurs, l’ambition de Legatum Institute est d’aider les dirigeants du monde à définir leurs programmes de croissance. Ainsi que de développement.
Les indicateurs utilisés dans l’Indice sont organisés en 12 piliers regroupés en trois domaines essentiels à la prospérité ; sociétés inclusives : sûreté et sécurité, liberté personnelle, gouvernance et capital social ; économies ouvertes : environnement d’investissement, conditions d’entreprise, infrastructure et accès au marché, et qualité économique ; personnes habilitées : conditions de vie, santé, éducation et environnement nature.
L’indice permet aux différents pays d’évaluer leurs forces et leurs faiblesses afin de déterminer les choix économiques et stratégiques à mener pour renforcer les sociétés inclusives, les économies ouvertes et la capacité des populations à générer davantage de prospérité, précise encore le rapport.
Et d’ajouter que la pandémie du Covid-19 a entraîné une forte détérioration de la qualité économique dans toutes les régions, l’Amérique du Nord étant la région connaissant la plus forte baisse. La prospérité mondiale a été affaiblie par la dégradation continue de nombreux aspects clés de la gouvernance, qui se sont détériorés pour la troisième année consécutive.
A noter que le Legatum Prosperity Index est réalisé par Legatum Institute, un organisme de bienfaisance éducatif indépendant, fondé et financé en partie par la société d’investissement privée Legatum.
Avec TAP