Le président de la Chambre tuniso-allemande de commerce et d’industrie Brahim Debbache considère que le malaise économique est très profond. Par ailleurs, il indique qu’il s’agit également d’un problème de vision et d’image.
« On n’est en train de dénigrer l’investisseur étranger d’une manière générale », regrette Brahim Debbache. « Nous avons entendu au parlement des choses qui sont difficiles à rapporter », continue-t-il. Le président de la Chambre indique que ce discours existe bel et bien dans certaines administrations. Ainsi de certains qui pensent que quand un investisseur étranger vient investir c’est qu’il vient exploiter la main-d’œuvre tunisienne et les richesses de la Tunisie.
Notons que le président de la Chambre intervenait dans le cadre d’une table ronde organisée par l’Economiste Maghrébin. Cette table ronde portait sur la relance de l’investissement en Tunisie.
A cet égard, l’intervenant soutient que compte tenu de l’instabilité des gouvernements et des responsables au sein des administrations, il existe une méconnaissance des enjeux. Surtout que des décisions ont été prises sans prendre en considération leur impact économique.
Brahim Debbache considère que l’économie tunisienne est restée sur des secteurs classiques. D’ailleurs, il regrette que le pays ne soit pas en train d’épouser une nouvelle tendance et de nouveaux business model ».