La Tunisie participe aux travaux de la 22ème édition du Congrès des ministres arabes de la Culture. Et c’est la ville de Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU), qui l’abrite, les 19 et 20 décembre 2021.
Une délégation conduite par la ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi, est présente à cet événement. Il se tient dans les locaux d’Expo Dubaï 2020. Ainsi, il s’agit d’une plateforme culturelle d’envergure internationale à laquelle prennent part 192 pays. Les débat ont essentiellement porté sur le volet de la culture.
Ce congrès, auquel participent 21 ministres arabes est organisé par l’Organisation arabe pour l’éducation, la science et la culture (ALECSO). Et ce, en présence du secrétaire général de l’Alecso et du Secrétaire Général de la Ligue des Etats arabes; en plus des délégations des pays participants.
De ce fait, il constitue un espace de dialogue et d’échange entre les pays de la région. Et ce, en vue d’œuvrer au rayonnement et à la promotion de la culture arabe.
Selon le site de l’Alecso, la stratégie arabe commune, le renforcement du partenariat multilatéral en matière de culture et l’ouverture sur les autres cultures sont au cœur de ce rendez-vous.
Il s’agit également d’unifier les efforts dans les divers secteurs culturels. Tels que le patrimoine immatériel et son inscription auprès de l’Unesco. Et de promouvoir les industries culturelles et créatives dans toute la région arabe.
Ce congrès intervient en une période où le monde connait une reprise progressive dans le secteur culturel. Lequel était largement impacté par l’interruption des manifestations et les reports en série. Et ce, en raison de la crise sanitaire déclenchée par la Covid-19 en 2020.
Alors, ce cadre général a encore renforcé le besoin de soutenir davantage les industries créatives comme vecteur de développement durable. Le Congrès de Dubaï constitue donc une occasion renouvelée pour les parties officielles arabes. Et ce, en vue d’identifier les politiques adéquates à même de mettre en œuvre pour des objectifs sur le long terme.
Promotion de l’action culturelle arabe
A cette occasion, les congressistes se penchent sur l’examen de la place de ce Congrès. Ainsi que sur le rôle de ses recommandations et décisions dans la promotion de l’action culturelle arabe commune. Et la réalisation de la complémentarité culturelle entre les divers pays de la région. Avec une mise en exergue du rôle de l’Alecso en tant qu’entité régionale dans le renforcement de l’unité culturelle arabe et sa pérennisation.
De même, ils abordent les résultats de la révision de la stratégie commune pour la culture arabe. Et les objectifs et la nécessité de sa mise en place, dans le cadre d’une action arabe collective.
En outre, on retrouve au top des questions abordées la gouvernance culturelle. Mais aussi la reforme des mécanismes d’action dans les institutions culturelles arabes. Et ce, en vue de les adapter aux défis de l’époque.
Au line-up du Congrès, l’examen du projet d’un ambassadeur Extraordinaire pour la culture arabe.
Enfin, sont également à l’agenda des délégations arabes: l’état des lieux de la langue arabe; et la perspective de mettre en place de nouveaux projets dans les secteurs culturels.
La Journée internationale de la langue arabe
Rappelons que la tenue de ce Congrès coïncide avec la Journée internationale de la langue arabe. Elle est célébrée le 18 décembre, depuis 2012. Cette date coïncide avec le jour où, en 1973, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté l’arabe comme sa sixième langue officielle.
« La langue arabe, un pont entre les civilisations, est le thème de la Journée mondiale de la langue arabe de cette année. Et elle constitue un appel à réaffirmer le rôle clé de cette langue dans le rapprochement des peuples. Et ce, à travers la culture, la science, la littérature et bien plus encore ». C’est ce qu’on peut sur le site de l’Unesco.
En effet, l’organisation onusienne évoque un thème pertinent qui reflète l’évolution du monde. Ainsi que la nécessité de renforcer le dialogue entre les peuples et les nations, en lien avec la conjoncture mondiale actuelle. Et ce, « dans des sociétés de plus en plus mondialisées, numérisées et multilingues ».
Avec TAP