Après l’adoption de la loi de finances 2022 par décret présidentiel, la question essentielle se réfère-t-elle à l’attente des Tunisiens?
Elyes Kasri, ancien ambassadeur de Tunisie et analyste politique, souligne via son post: « En dépit des écrans de fumée et des diversions politico-médiatiques des derniers jours, l’adoption et la présentation publique de la loi de finance 2022, ont montré, sans le moindre doute, que la Tunisie n’a pas de gouvernement avec la vision et l’autorité qu’exige la situation extrêmement critique de l’économie tunisienne. Mais des directeurs généraux qui se prennent, sans convaincre, pour des ministres. »
Et de poursuivre: « Ni la cheffe du gouvernement, ni ses ministres techniques n’ont pu donner une vision ou une prestation susceptible de convaincre les vis à vis sociaux et économiques tunisiens et nos partenaires étrangers qui commencent à donner des signes d’impatience et d’incrédulité de toute prise de conscience par les hautes autorités tunisiennes des priorités du sauvetage de l’économie nationale afin d’éviter l’irréparable qui pointe dangereusement à l’horizon. »
En d’autres termes, une loi de finances qui n’accorde pas une priorité aux réformes et sans visibilité.