Le Parti des Travailleurs condamne le traitement de deux poids deux mesures du rapport de la Cour des Comptes. Sachant que ce rapport cite le secrétaire général du parti, Hamma Hammami, dans la listes des candidats ayant commis des crimes électoraux.
Le Parti des Travailleurs tient à préciser que le SG du parti, alors candidat du Front lors des élections de 2019, n’a reçu aucun document officiel. Et ce, en rapport avec les informations relayées la veille par les médias et contenues dans le communiqué du Parquet.
Ainsi, le Parti des Travailleurs dément les accusations adressées dans ce communiqué à Hamma Hammami. Il affirme que ce dernier n’a, à aucun moment, bénéficié de publicité politique, ni violé la période du silence électoral.
Alors, il estime que la publication de ce communiqué est une « manœuvre politique ». Elle vise à mettre tout le monde dans le même sac. Le parti dénonce une tentative de « noyer » d’autres affaires. Comme: le recours à l’argent sale dans le financement des campagnes; la question du lobbying; et la subordination des médias au profit de certains candidats.
Le parti s’est dit étonné de ne pas voir le nom du président de la République figurer dans la liste des personnes ayant bénéficié de la publicité politique. Et ayant eu recours à la propagande sur les réseaux sociaux, comme l’affirme le rapport de la Cour des comptes. En effet note le parti, le rapport indique que M. Saïed a bénéficié du soutien de 30 pages de la Tunisie et de pays étrangers suivies par 3 045 466 personnes.
Un collectif d’avocats se mobilise
Le parti des Travailleurs désapprouve le traitement de deux poids deux mesures du contenu du rapport. Et ce, en ce qui concerne la nature des crimes pointés et les personnes ciblées. Il affirme avoir chargé un collectif d’avocats de suivre l’affaire. Il s’est dit « prêt pour ce combat qui s’ajoute aux autres combats politiques et sociaux menés par le parti. Afin de faire tomber le projet populiste et despotique de Kaïs Saïed et de fermer la voie devant la droite frériste et destourienne ».
En effet, Hamma Hammami fait partie des dix-neuf personnes que le Parquet avait décidé mercredi de déférer devant la Chambre correctionnelle près le Tribunal de première instance de Tunis pour crimes électoraux.
Avec TAP