La présidente du PDL Abir Moussi annonce un nouveau sit-in devant le siège de Hizb Ettahrir dans la journée du dimanche 9 janvier 2022.
Selon un communiqué, le PDL appelle à l’application de la loi et des décisions urgentes pour mettre un terme à cette organisation terroriste qui opère en Tunisie. Tout en mettant l’accent sur l’importance de tenir pour responsables ceux qui défendent l’idéologie obscurantiste.
Rappelons que cela fait des années que le parti Hizb Ettahrir défie non seulement les autorités, mais aussi la justice tunisienne. Il est clair que la menace du parti extrémiste est bien réelle et soulève de nombreuses interrogations. Comment se fait-il qu’un parti ose défier en des termes si outrageants les autorités de l’Etat ? Et sur le plan juridique, que faut-il faire, car il y va du respect dû aux institutions de l’Etat ?
Le fait que ce parti refuse de reconnaître les lois de la République devrait tomber sous le coup de la loi. Il est à noter que le Code pénal condamne toute personne morale ou physique qui n’applique pas la loi. Qu’attendent les pouvoirs publics pour entamer des poursuites judiciaires contre ce parti et ses semblables ?
Aujourd’hui, c’est au gouvernement d’ordonner l’arrêt des activités de ce parti jusqu’à ce que la justice se prononce là-dessus.
En somme, on se demande si les pouvoirs publics ne devraient pas intervenir pour mettre un terme à l’activité d’un parti qui se trouve « hors-la-loi ».