Les participants à un atelier de travail qui a réuni samedi des membres du bureau exécutif élargi du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et des représentants de l’Association Carthage Santé, ont été unanimes à souligner les difficultés rencontrées par les journalistes au niveau de l’accès à l’information dans le domaine de la santé.
Malgré l’évolution de la situation épidémiologique caractérisée par la propagation rapide du mutant « omicron » et l’augmentation du nombre d’infection et de décès signalés, les journalistes trouvent toujours des difficultés pour obtenir l’information de sources officielles, ont-il dit.
Yassin Bahri, membre du bureau exécutif du SNJT, a déclaré à la TAP qu’il existe un grand manque d’informations et de nombreuses difficultés entravant l’accès des journalistes aux données, ce qui constitue, selon lui, une atteinte aux droits des journalistes et des citoyens à l’information.
Il a expliqué que l’atelier organisé aujourd’hui entre le syndicat et l’Association Santé de Carthage s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux parties pour mettre en place un journalisme de santé de qualité capable d’expliquer et de critiquer les politiques de santé publique et de transmettre des informations scientifiques de manière simple.
Pour sa part, Sirine Rahali, coordinatrice du projet à l’Association Santé de Carthage, a confirmé à TAP qu’il existe des difficultés d’accès à l’information dans le domaine de la santé, notant qu’un renforcement de la coopération entre le syndicat et l’association permettrait de surmonter ces difficultés pour mettre l’information à la disposition du Public.
Le partenariat entre le syndicat et l’Association Santé de Carthage, selon elle, vise également à développer les compétences des journalistes dans le domaine de la santé, ainsi qu’à développer les capacités des professionnels de la santé à traiter avec les médias afin d’instaurer un journalisme de santé de qualité.
Avec TAP