Calligraphe et peintre autodidacte, Saja trace son chemin depuis la crise de la COVID. « J’ai profité du confinement pour laisser exploser le volcan qui hibernait en moi depuis mon enfance et que j’ai toujours étouffé, faute de temps », dit l’artiste.
Vite membre de la fédération tunisienne des artistes plasticiens suite à plusieurs participations, Saja veut donc révolutionner la calligraphie arabe et lui donner un nouvel éclat.
« J’ai toujours voulu démystifier la calligraphie et l’introduire dans notre vie de tous les jours loin d’un simple texte ou d’un verset. La calligraphie m’a toujours habité. Et j’ai voulu ainsi qu’elle prenne la forme de visages, de paysages, de mouvements humains ou de légendes », insiste l’artiste.
Contacté par les organisateurs du pavillon tunisien à l’exposition universelle à Dubaï, Saja n’a pas hésité à répondre positivement. Et ce, en sublimant tout l’espace avec 20 de ses plus belles toiles. Une Tunisie artistique et bien ancrée dans ses racines.
D’ailleurs, Saja ne tardait pas à se faire remarquer au delà des frontières tunisiennes. En effet, il expose au festival international africain à Dubaï et dans deux autres galeries au Moyen Orient.
En Tunisie, ses peintures « Femmes de Tunisie » ornent déjà la bibliothèque nationale. Et ce, avant sa grande exposition au musée de Tunis (Palais Kheireddine) en janvier 2022, avec une centaine de tableaux. En outre, une autre exposition est prévue en France en mars 2022.
De même, la Foire mondiale de l’Art et la Biennale internationale de la calligraphie l’ont déjà contacté. Il devrait y exposer en mars et avril 2022.
Par SAHLA BOUJELBANE