Porter deux masques superposés (un masque en tissu sur un masque chirurgical), une pratique qui diminuerait le risque de contamination par le variant Omicron à forte propagation. C’est ce qu’a fait savoir l’expert en recherche clinique, membre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, Chokri Jribi.
Le port d’un masque en tissu sur un masque chirurgical réduirait de 83 à 92 % le risque de contamination en présence d’une personne infectée non masquée. Et ce, contre 42 % pour un masque simple. Ce geste, a-t-il dit, est aussi efficace que le port d’un masque FFP2 (type bec de canard) qui limite à 0,5% le risque de contamination.
Etant donné que les masques FFP2 sont coûteux et non disponibles en quantités suffisantes en Tunisie, Jribi a estimé qu’il s’agit d’une alternative plus économique, puisque les masques chirurgicaux sont accessibles et ceux en tissu sont réutilisables, ce qui permet aux gens de se protéger contre le virus à un coût abordable.
Il a rappelé que la durée du port du masque chirurgical est estimée à 4 heures et que le masque en tissu doit être lavé et exposé au soleil après chaque utilisation.
En outre, Jribi a fait savoir que le port d’un masque FFP2 ou de deux masques superposés (un masque en tissu sur un masque chirurgical) est désormais obligatoire en Grèce dans les transports en commun et les supermarchés. Et ce, afin de freiner la vague Omicron qui touche le pays (plus de 40 000 contaminations par jour).
De ce fait, le port du double masque est exigé pour les employés de la restauration.
D’autres pays comme l’Italie et l’Autriche imposent à leurs citoyens le port d’un masque FFP2 dans certains lieux publics, a-t-il dit.
Avec TAP