Soutenir le transport scolaire, entretenir les établissements d’enseignement et mettre en place des clubs des ODD. C’est ce qui ressort de la convention signée entre la BNA et le ministère de l’Education.
La signature de la convention concrétise le partenariat entre le ministère de l’Education et la BNA. Mondher Lakhal, le Directeur Général de la BNA, indique que la BNA ne cesse de multiplier ses actions et ses interventions. Et ce, afin de contribuer à offrir aux enfants tunisiens une éducation digne et un avenir meilleur.
Ainsi, lors de son allocution, le Directeur général de la BNA souligne que la Banque s’engage, à travers ce partenariat à défendre le droit à l’éducation dans des conditions acceptables et à chances égales. Il précise dans ce contexte: « Notre conviction est que si nous occupons aujourd’hui de tels postes de responsabilité, cela revient essentiellement à l’ascenseur social. Alors qu’il se trouve malheureusement en panne aujourd’hui. »
Il considère donc que la Banque s’est engagée depuis des années à œuvrer à être plus qu’une banque responsable. Mais aussi une banque citoyenne où le principal slogan est axé sur des principes. A savoir: la valeur du travail, l’environnement… Ce sont les mêmes principes que ceux de la Banque mondiale et ils répondent aux objectifs du développement durable.
Pour sa part, Fethi Sellaouti, ministre de l’Education, souligne lors de son allocution, qu’il est natif de Siliana; tout en félicitant la BNA d’avoir soutenu ce partenariat. En œuvrant au maintien de la responsabilité sociétale.
Partant du constat de l’urgence des réformes aujourd’hui, le ministre de l’Education revient sur l’abandon scolaire. En estimant que 30 000 élèves quittent les bancs de l’école à partir de la 7ème année. De ce fait, d’une année à une autre, on note un grand nombre d’abandons scolaires. Il considère qu’un tel phénomène est lié à la détérioration de l’infrastructure dans les écoles.
Avant d’ajouter: « Il est vrai que le pays traverse une crise. Mais ce n’est qu’avec la crise qu’on peut avancer. L’humanité, à travers l’histoire, n’a fait preuve de rebondissements qu’au moment des crises. »
Par ailleurs, il met l’accent sur l’importance de changer les programmes qui ne sont plus d’actualité. Tout en soulignant qu’ils n’ont pas été revus depuis 2002.
En outre, le ministre de l’Education relève que le changement doit aussi se faire sur l’allègement des cartables des élèves. Il estime qu’il faut moins de livres pour les élèves, en se limitant à trois essentiels. A savoir: livre de français, le livre d’arabe et un livre de sciences.
Il en va de même pour l’intérêt du Club du livre (ODD) ayant pour objectif d’utiliser la lecture comme moyen d’encourager les enfants de 6 à 12 ans à interagir avec les principes des Objectifs de développement durable (ODD). Et ce, au moyen d’une liste de lecture de livres du monde entier, en rapport avec chacun des 17 objectifs en question.
En somme, les défis sont de taille considèrent les panélistes présents. Car pour réformer, il faut avoir une vision structurée pour que l’école publique retrouve son rayonnement; et ce, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.