Recevant, jeudi, au Palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, le président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé son attachement à « l’application de la loi ». Et ce tout en condamnant toute forme de « violence et d’exaction ».
Cité dans un communiqué de la présidence de la République, le président Saïed a affirmé que « les libertés sont garanties en Tunisie ». Il rappelle à ce titre « son attachement à l’application de la loi à l’égard de tous. Et son rejet de la violence et de l’exaction par n’importe quelle partie, notamment ceux qui s’acharnent à porter atteinte à l’Etat ».
Le président Saïed a souligné « qu’il n’y a aucune intention à faire plier la justice ou à s’y ingérer ».
En effet, nombre de partis et une frange de la société civile ont vivement dénoncé « la démonstration musclée » des forces de sécurité. Et ce lors de la dispersion de la manifestation du 14 janvier courant.
Selon le ministère de l’Intérieur, une foule de personnes ont manifesté sur les artères environnant l’avenue Habib Bourguiba. Cette foule a transgressé l’arrêté du ministre. Cet arrêté interdit toutes formes de manifestations dans les espaces ouverts et fermés en prévention de la propagation du coronavirus.
Par ailleurs, le ministère a indiqué que « les manifestants ont tenté de forcer les barrières métalliques. Et de briser le cordon policier. Les forces de sécurité, déployés aux fins de maintenir l’ordre et la sécurité, ont fait preuve de retenue ».