L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelait, jeudi, le gouvernement à prendre des mesures sociales urgentes et à moyen terme. Et ce, afin de remédier aux « grandes lacunes dans le budget de 2022 » qu’elle qualifie de « boiteux ».
L’UGTT estime en effet que le budget de 2022 est incapable de booster l’investissement et de créer un climat d’affaires favorable. La centrale syndicale signale que le maintien du même modèle de développement augmente les inégalités. Il a aussi accentué la crise sociale.
Dans ce contexte, l’UGTT souligne la nécessité de reprendre le dialogue social. Ainsi que de réajuster le pouvoir d’achat des agents de la fonction publique et du secteur public.
Par ailleurs, l’UGTT estime que l’application des conventions signées précédemment avec le gouvernement nécessite l’union des travailleurs. L’objectif étant de rejeter toutes les mesures entravant l’action syndicale. Telle que la circulaire n°20 qui exige une autorisation préalable de la part du gouvernement. Et ce, avant d’entamer toute négociation avec les syndicats.
Notons que l’UGTT tiendra, en février prochain, son 25ème congrès. Après la tenue, en juillet dernier à Sousse, de son congrès non électif. Il était couronné par l’adoption de l’amendement de l’article 20 du statut de l’organisation.
A cet égard, cet amendement a été rejeté par plusieurs syndicats. Il permettra aux membres du bureau exécutif national de se porter candidat pour plus de deux mandats successifs.
A noter le rejet de l’appel à la tenue d’un congrès non électif le 25 novembre dernier par le Tribunal de première instance de Tunis.
Selon Hfayedh Hfayedh, secrétaire général adjoint de l’UGTT, toutes les mesures juridiques nécessaires seront accomplies dans les délais.
Avec TAP